24/02/2010

Quand on n’a pas d’idée, faut-il faire une campagne ad hominem ?

L’attristant épisode de la cabale orchestrée contre Ali Soumaré montre que la campagne mise en place par l’UMP en Ile-de-France semble plus guidée par de mauvais réflexes que par une réflexion ou une vision politique.

L’affaire, lancée opportunément un vendredi à l’heure de la fermeture des greffes, fait « pschitt » et se retourne contre l’envoyeur quand la procureure de Pontoise précise que les informations avancées par les élus UMP n’étaient pas publiques, imposant un exercice de rétropédalage semant le trouble jusque parmi les membres du Gouvernement ou à la tête de l’UMP, pourtant accoutumés à l’exercice par le style de gouvernance imposé depuis 2007.

Le temps des écoutes de l’Elysée et autres « boules puantes » (que s’était refusé à utiliser le Général de Gaulle lors de la campagne de 1965) a décidément la vie dure…

Le dévoiement de services de l’Etat sous des pressions politiques démontre une fois de plus la nécessité de plus d’indépendance et de transparence dans l’accomplissement de ces missions, en particulier la Justice.

Je ne sais pas si la liste qu’Ali Soumaré mène en Seine-Saint-Denis bénéficiera des errements de l’UMP, mais je sais pour quel parti je ne voterai pas aux prochaines élections.

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